top of page
IMB_z2XPFm.GIF

Biographie

Performeuse, artiste en danse, workshop leader, idéatrice de projets en recherche chorégraphique et vidéographique, Caroline Gravel ancre ses actions artistiques dans l’espace vivant et l’espace numérique à partir du medium de la danse.

 

Reconnue pour sa démarche originale comme interprète en danse contemporaine, elle fait ses premières armes en performance et multiplie entre 1997 et 2002, les collaborations avec l’artiste visuel Luc Boisclair avec qui elle jettera les bases d’un travail à mi-chemin entre la performance et la danse en questionnant principalement la représentation du corps dans l’espace public.

Elle collabore ensuite à la création et interprète les œuvres de chorégraphes contemporains montréalais sur les scènes locales et internationales. On lui décerne en 2017 le prix du jury exæquo au Stories we dance film festival de Gênes pour sa performance dans ABISMO du réalisateur Pablo DiConca selon l’œuvre de Catherine Gaudet. Elle s’associe avec enthousiasme depuis 2008 avec cette dernière dont le spectacle intitulé LES JOLIES CHOSES, a reçu l’acclamation unanime du public et des critiques lors de sa première au FTA - Festival TransAmériques en 2022.

 

Son travail personnel explore les scissions entre la mémoire et l'expérience et s’intéresse à la documentation des événements ainsi qu’à la question de leur représentation par la danse. La relation des sensations à la plastique du corps et leurs résonances affectives et perceptives fondent sa démarche. Elle se distingue par un souci d’intégrer l’art à la vie à travers la notion de désœuvrement et crée des atmosphères évocatrices sans narration. Dans MA MÈRE EST UN MÂLE ALPHA (2012), le drame est ailleurs et incarne un événement en constante évolution.

 

En résonnance à ses participations avec la communauté canadienne de 8DAYS entre 2013 et 2017, elle s’intéresse plus spécifiquement aux structures d’horizontalité dans les processus créatifs. Durant cette période, il y aura l’idéation et les performances de BAINS PUBLICS avec Paul Chambers, Laurence Dufour, Sophie Michaud, Dave St-Pierre, Jamie Wright et bien d’autres. Il y aura la co-réalisation avec Robin Pineda Gould de la série web en sept parties DOCUMENTER L’ABSENCE qui sera en diffusion sur la Fabrique Culturelle jusqu’en 2022 incluant des itérations remix partagées sur Facebook en 2020 et 2023. Il y aura A SONG FOR YOU, une œuvre-concert performance et lutherie numérique apparue aux COLLISIONS PERFORMATIVES du commissaire Andrew Tay en 2017. Il y aura une participation active aux évènements Short and Sweet produits par Wants and Needs Dance entre 2012 et 2016 où elle performe notamment avec le metteur en scène Christian Lapointe pour la « collaborative edition ».

 

Dans ses travaux récents, les émotions non-cathartiques rythment son quotidien créatif. Avec la recherche Practical Happiness a Song and Other Niceties (2021), elle s’intéresse à l'effet du nouvel ordre numérique sur le corps. Dans un esprit inspiré de l’idée de réciprocité, elle organise en marge de ses processus des partages de sa pratique offert gracieusement à la communauté de la danse depuis 2020. Dans le cadre de tournées avec la Compagnie Catherine Gaudet, ses partages de pratique ont été programmés à Budapest (2022), Porto, Dublin et Lyon (2023).

 

Caroline Gravel est détentrice du diplôme d’études collégiales professionnel en danse-ballet de l’École supérieure de ballet du Québec et du CEGEP du Vieux-Montréal, d’un baccalauréat en danse contemporaine et d’une maîtrise en art de l’Université du Québec à Montréal dans laquelle elle s’intéresse d’un point de vue philosophique aux enjeux du travail d’état dans la création chorégraphique contemporaine. Elle interviendra ensuite sur différentes tables rondes, séminaires et panels en lien avec ses recherches dont la Biennale internationale : Éducation, Formation-Pratiques professionnelles du Conservation national des arts et métiers à Paris (2012), lors de la Journée de réflexion sur le droit d'auteur en danse, Fondation Jean-Pierre Perreault en collaboration avec l'Institut du patrimoine de l'Université du Québec à Montréal intitulé : Qu’en est-il des droits des interprètes et de leur influence sur la création? (2015), le panel de discussion"et ici sans espace qui est toute la danse", initié et animé par Noémie Solomon, Université McGill (2016).

 

Tout en poursuivant sa carrière d’interprète contemporaine, ses recherches et ses études, elle est auxiliaire d’enseignement, de recherche ou chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal entre 1999 et 2011 pour les cours d’interprétation, d’analyse du mouvement, d’exploration en danse et d’introduction à l’écriture chorégraphique, entre autres. Elle s’investit de 2002 à 2008 à l’idéation, l’enseignement et la coordination artistique d’une nouvelle formation danse-études à l’école secondaire DeMortagne en collaboration avec le centre multifonctionnel Karo-Forme et une équipe d’enseignants qualifiés. Le programme s’étend maintenant au primaire et forme encore aujourd’hui de futurs talents et ambassadeur-ices de la danse. 

 

Caroline siège au conseil d’administration du Regroupement québécois de la danse pour deux mandats consécutifs de 2014 à 2018. Elle participe à l’occasion à des comités consultatifs et à des jurys de pairs. Depuis 2017, Caroline est directrice administrative de la compagnie L’Homme allumette dirigée par le metteur en scène Philippe Cyr. En 2021-2022, elle assure aussi la direction générale par intérim de la compagnie Emmanuel Jouthe | Danse Carpe Diem.

 

Sur la scène communautaire, elle est co-idéatrice en tandem avec Emily Laliberté de sessions d’information pour les membres de sa coopérative d’habitation où elle est responsable du budget et interlocutrice désignée auprès de la Société d’Habitation du Québec. Sa coopérative d’habitation réunis une cinquantaine de membres artistes et travailleurs culturels incluant une diversité de disciplines, d’origines et de générations, une résidence d’artiste subventionnée par le Conseil des arts et des lettres du Québec et une salle multifonctionnelle gérée par l’organisme à but non-lucratif Espace Cercle Carré.

 

Caroline a suspendu pour une durée indéterminée ses études au MBA en gestion des entreprises entamées en 2018. Elle partagera son temps entre les résidences artistiques, les tournées et les partages de pratique pour le futur prévisible.

Contact

Merci pour votre envoi !

bottom of page